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TUF Nations : Premier blog de Bisping

Les poids moyens Tim Kennedy et Michael Bisping se livrent une guerre de mots depuis plusieurs mois et le 16 avril à Québec, ils pourront définitivement régler leurs comptes dans l'Octogone™ lors d'un combat principal de cinq rounds qui ébranlera assurément le classement de la division. De plus, la finale de la série téléréalité L'Ultime combattant : Canada c. Australie sera présenté chez les poids mi-moyens et poids moyens et les entraîneurs Patrick Côté et Kyle Noke s'affronteront dans la catégorie des 170 livres.

Finale L'Ultime combattant : Canada c. Australie – Mercredi 16 avril en direct du Colisée Pepsi à Québec, Canada. Les billets sont maintenant en vente au billetech.com.

Chaque combattant – moi y compris – disons toujours des choses comme "ceci est mon meilleur camp d'entraînement", mais après avoir passé plusieurs nuits blanches à me dire qu'il était possible que plus jamais je n'aurai à faire de camp d'entraînement, je peux dire que j'ai vraiment l'impression d'avoir le meilleur camp d'entraînement de ma vie en ce moment. Je ne suis pas si le fait d'avoir pu bénéficier d'un moment de pause a revigoré mon amour de l'entraînement ou di je suis tout simplement heureux de recommencer à faire ce que j'aime, mais je nage littéralement dans le bonheur pour ce camp d'entraînement et je suis impatient de me rendre à Québec au Canada afin d'écourter la soirée de travail de Tim Kennedy le 16 avril prochain.

Je suis certain que les lecteurs savent que je ne me suis pas battu pendant plus d'un an en raison d'une sérieuse blessure à l'œil. Je me suis blessé en janvier 2013 au cours d'un affrontement contre l'alter ego de Lance Armstrong et Barry Bonds les choses n'ont cessé d'empirer jusqu'à ce qu'on m'annonce ultimement que j'avais la rétine décollée. Mais après avoir consulté les meilleurs médecins au monde et avoir reçu les meilleurs traitements, je suis de retour et prêt à livrer un important affrontement – un combat principal – et contre un des 10 meilleurs au monde, Tim Kennedy, au cours d'un événement qui sera présenté sur les ondes de TVA Sports.

Je suppose que les lecteurs s'attendent à ce que je réponde au premier blogue de que Kennedy a publié plus tôt cette semaine… Mais pour être honnête, je ne pourrais être plus indifférent à ce qu'il a dit. C'est un combattant dangereux et puissance, mais outre cela, je ne le respecte pas particulièrement en tant que personne. Je ne l'ai jamais rencontré, ni n'ai jamais interagi avec lui, mais quand quelqu'un s'en prend constamment à vous dans les médias et sur Twitter, Il est normal de développer une envie de lui botter le derrière.

Dans son blogue, il a repris les sempiternels propos qu'il tient tout le monde à mon sujet depuis des années. Que je suis un combattant salaud, une grande gueule et que j'ai battu son ami Jorge Rivera il y a trois ans en plus d'y aller de l'habituel dénigrement des Britanniques en faisant des références douteuses à 1775 et mon accent anglais.

S'il avait voyagé dans d'autres pays pour d'autres raisons que de tirer sur des gens, il aurait appris qu'il y a tout un monde rempli de personnes différentes issues de cultures uniques avec différents modes de vie. Eh oui, les gens vivant en dehors des États-Unis ne sonnent pas tous comme des présentateurs de Fox News, grand génie!

Pour être honnête, même si je le voulais, je ne pourrais pas faire semblant d'être intéressée à ces échanges verbaux pathétiques. Il s'agit d'un homme qui est même allé jusqu'à dénigrer Nelson Mandela le jour même du décès de l'ancien président sud-africain, alors dites-moi donc après ça comment on pourrait se montrer offensé par quelconques propos qui sortiraient de la bouche de ce clown? Il dit qu'il me déteste pour ci et pour ça, mais la vérité, c'est qu'il est jaloux des succès que j'ai eus dans ma carrière. Il tweet même au sujet du salaire que je gagne lors de mes combats, mais il est jaloux que je sois un beau, grand et suave gentilhomme tandis que lui a écopé de restants en matière de gênes.

Ils ont conçu l'affiche promotionnelle de façon à laisser croire que nous sommes de la même taille, mais je mesure 6' 2" tandis qu'il n'est qu'une vulgaire petite créature, un nain trapu qui aurait eu probablement plus de succès comme homme-canon dans un cirque ambulant que comme combattant.

Je fais mon possible afin d'être à mon meilleur pour ce combat. Je dis toujours que je suis à mon meilleur lorsque je déteste mon adversaire, mais Kennedy est difficile à prendre au sérieux. Je le prends au sérieux en tant que combattant et athlète, mais pas en tant que personne.

Kennedy aime se donner un style de bon vieil américain qui n'a pas peur de dire ce qu'il pense, mais la réalité c'est que c'est un visage à deux faces et qu'il n'a pas les couilles de défendre ce en quoi il croit.

Par exemple, l'année dernière il a fait ses débuts à l'UC en carte principale de l'événement UFC 162. C'était une grosse carte et il a été chanceux de se tailler une place dans l'alignement, mais tout ce qu'il a fait, c'est maugréer au sujet de l'argent qu'il croyait mériter et parler contre l'UC à gauche et à droite. Pour un gars qui prétend défendre le système américain et qui se définit comme un patriote, laissez-moi vous dire que Kennedy fait un sacré bon communiste.

Camarade Kennedy croit que tous les combattants devraient être payés le même salaire, peu importe leur valeur et ce qu'ils rapportent à l'organisation. Il ne croit pas en la loi du marché; des règles simples comme celles de payer son dû, de travailler fort pour atteindre les plus hauts sommets ou de faire des sacrifices. Il croit qu'il peut sortir des forces armées et embrasser une seconde carrière en tant que combattant en arts martiaux mixtes, tout en récoltant le même salaire qu'un vétéran qui a 8 ans d'expérience à l'UFC et ce, dès son tout premier combat au sein de l'organisation.

Et pour faire honneur à tous ses gémissements au sujet du salaire que l'UFC aurait dû lui verser pour l'UFC 162, Camarade Kennedy a livré ce qui devait être le pire affrontement de toute la carte de l'UFC 162. Il s'agissait d'un des pires combats de carte principale de l'année dernière – c'était carrément embarrassant. À vrai dire, il y avait si peu d'action que si le combat avait eu lieu dans une cour d'école, je doute que des enseignants auraient daigné les séparer.

Il s'agit pourtant du combattant qui croit détenir la vérité absolue quand il dit à l'UFC ce qu'ils devraient payer ou non en terme de salaire aux combattants de leur alignement. Il y a plusieurs années, alors qu'il ne combattait même pas encore pour l'UFC, il tweetait déjà au sujet du salaire que j'avais touché pour mon combat contre Jason Miller.

Écoutez, je ne suis pas obsédé à propos du salaire que peuvent toucher les autres combattants comme notre ami socialiste Timmy. Si quelqu'un se fait bien payer et que ça lui permet de faire vivre sa famille, alors tant mieux pour lui. C'est ce que je veux moi aussi. Le seul chèque de paie avec lequel je suis familier et le seul qui m'intéresse, c'est celui qui est écrit "Michael Bisping" dessus, mais comme je l'ai, peu importe le montant que l'UFC avait payé Kennedy pour ce combat, c'était fichtrement trop.

Ce qui était hilarant à mes yeux, c'était de voir qu'après avoir littéralement craché sur l'organisation en l'accusant de ne pas l'avoir suffisamment payé, Kennedy a perdu le courage de ses convictions et s'est défendu du fait que ses attaques envers l'UFC avaient été sorties de leur contexte.

“Propos sortis de leur contexte” est une excuse généralement formulée par les politiciens qui tentent désespérément de nager hors de l'eau trouble en se défendant d'avoir dit quelque chose qu'ils regrettent. Disons que je m'attends à plus que ça de la part de quelqu'un qui s'autoproclame "héros américain”.

Comme j'ai dit, c'est pratiquement impossible de prendre les propos de cet Oompa Loompa au sérieux, peu importe de quel sujet il parle.

Pour ma part, je vais faire de ce que je fais le mieux : m'entraîner intelligemment, mais d'ici là, laissez-moi vous dire que Tim Kennedy est assurément le pseudo-combattant le moins charismatique auquel j'ai eu la malchance d'être associé dans ma carrière et je suis impatient de le mettre KO le 16 avril.

Suivez-moi sur Twitter : @bisping.